Présents : Isabelle Surun, Severine Awenengo, Caroline Roussy, Camille Lefebvre, Pierre Boilley, Jean Schmitz, Daouda Gary, Michel Goeh-Akue, Simon Imbert-Vier
Excusés : Claire Médard, Henri Médard

Activités au Togo
Michel fait un point sur les activités mises en route au Togo.
Voir le rapport de l’équipe togolaise du 30 décembre.
L’équipe s’est mise en place tardivement. Les fonds ne sont arrivés qu’en avril 2010, et disponibles en juin.
Séminaire de maîtrise DEA sur « Frontières, mondialisation et identités », une maîtrise sur les Plaou (population sur les frontières de la capitale, entre le Ghana et le Togo, pratiques foncières et sociales) et deux thèses, une sur les port de Lomé et Cotonou dans les relations frontalières et une soutenue sur « transport et mobilités » en février 2010.
Un travail sur l’impact de la frontière maritime sur l’interculturalité dans la zone portuaire.
Séminaire bimestriel d’enseignants (déjà réuni en août et octobre 2010). 12 projets de recherches en cours, soit sur des communautés frontalières, éducation et frontière, le « corridor Abjdjan-Lagos » (circulations, échanges…, dans le cadre de la CDAO, libre circulation des biens et des personnes), utilisation de certaines langues comme passage de frontière, communautés linguistiques/nationales. Des axes : culture, économie et politique.
« Les élites jouent sur la frontière comme dénonciation des pratiques coloniales ». Ils vont publier des critiques à l’extérieur de leur colonie => accusations réciproques de « protéger les opposants ».
Espère faire un colloque en juin.
La territorialisation existe, mais elle ne constitue pas une entrave. Les population mettent en place des stratégies pour vivre avec.
La revendication de la « réunification » du Togo a existé durant la marche vers l’indépendance, mais a quasiment disparu ensuite. Il existe une « fête des Ewe » en septembre, créée en 1956. Il y a une « conscience ewe » d’avoir constitué avant un Etat, maintenant fragmenté. A Lomé, on parle une variante de l’ewe, le « gembé ».
Il y a des « aires culturelles » en Afrique de l’Ouest, mais pas de revendications territoriales liées.
La CDAO est une réalité en Afrique de l’Ouest, qui est un succès. Permet des « pôles culturels ». Il y a des travaux sur ces « aires culturelles », qui sont en quelque sorte des « nouvelles frontières ». Selon le contexte, les gens revendiquent une identité et l’utilisent.

Projet de colloque organisé par l’équipe en Afrique
Michel serait prêt à accueillir l’équipe à Lomé. La semaine du 12 septembre 2011 serait une possibilité.
Débat sur la nature de cette rencontre : colloque ouvert ou principalement sur l’équipe. Faut-il le lier à la publication prévue d’un ouvrage de synthèse ? Il est peut-être possible de lier des introductions de synthèses à des études de cas exemplaires.
Un des objectifs est de se rencontrer et d’échanger entre les différentes équipes. Il serait possible d’avoir deux moments, plus fermé pour la publication, plus ouvert pour les échanges, ou alors de prendre des moments plus longs pour discuter les papiers. Cela demande de mettre les papiers dans des thématiques.

Planning
Décembre : 1er jet de l’organisation, définir les drafts (problématiques, plan, sources…) et identification des participants.
1re semaine de mai : 1re rencontre à Paris, mise en place des chapitres et présentation de drafts. Echanges sur les papiers et squelettes de pré-synthèses.
Septembre : rencontre à Lomé, discussion des papiers et des synthèses. Finalisation.

Prochaines réunions
Mardi 7 décembre, 9h30 : bilan ASA et suite publication

Présentation sur les frontières du Caucase par des doctorants de SudSov le 21 janvier.